A l'ex-ministre de l'agriculture, de la pêche et ... de la forêt (?)

Publié le par PYG

Nous ne sommes pas mieux supportés par certains de nos dirigeants. Nous avions cru avoir un ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de la Forêt… il perdit son titre de « ministre de la forêt » (les journalistes ? le ministère ?...) probablement avec la chute de nos pins avant de s’enfuir pour l’Europe où il préfère sans doute jouir des larges compensations réservées aux individus qui comme lui ont failli dans leur fonction nationale. Il était temps. Face à la crise du lait, face aux ostréiculteurs, face aux pêcheurs, face aux forestiers que nous sommes, quel titre aurait-il pu revendiquer ?

 

L’ex (Ouf !) ministre s’était pointé à Sabres à l’issue de l’ourangan de janvier 2009 pour une brève et courtoise visite du style : « Nous ne vous oublions pas ». Mais il y avait ce jour, c’est vrai, les reporters de la France entière.

Nous y avions cru. Depuis plus rien. Nos centralistes jacobins ignorent-ils encore qu’il y a bien plus de forêts aujourd’hui en France qu’au XVIIIe siècle ?

 

Mais je pardonne à l’homme son incapacité à parler de la forêt et à la défendre (avant comme après l’ouragan) lui qui est né sur les sommets des Alpes.

 

Ce ministre singulier à l’air toujours emprunté, avait pour moi quelque chose de suspect.

Accepter de mélanger du vin rouge à du vin blanc pour en faire du rosé (bien que la méthode fut employée par quelques salopards) n’augure pas d’un bon équilibre mental (surtout quand on est ministre d’un des plus grand vignoble européen) et certainement pas d’une manière pour lui de se prémunir du ridicule ; autant mélanger dans un grand chapeau un lapin et une poule pour en sortir un saucisson pur porc…

L’effet sans doute du manque d’oxygène lié à l’altitude des sommets alpins, entraînant une certaine « léthargie » cérébrale… nous comprenons.

Continuez Monsieur le Ministre à boire du Genépi et de l’eau d’Evian, ignorez les vrais rosés de nos pays, oubliez nos paysans, nos traditions, nos légitimes combats, le goût pour nous des choses essentielles, oubliez les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon, les vaches du bazadais, les forêts du triangle landais (elles sont autres que des forêts d’agréments)… et oubliez-nous vite maintenant que vous êtes à l’Europe ; nous ne nous en porterons que mieux, nous les forestiers (au sens large de ceux qui y vivent) du plus grand massif européen. Mais peut-être, dans l’ivresse de votre fonction, ignoriez-vous ce détail aussi ?

 

 

Publié dans Coups de gueule

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