Le mail de Frédéric NIHOUS, Président de CPNT, ex candidat à la Présidence de la République

Publié le par PYG



Bonjour
Merci pour votre message.
Effectivement, CPNT s'est dès la tempête mobilisé pour le massif partie
intégrante de l'identité du sud ouest et parce que cette tempête fragilisait
une profession et des propriétaires alors que la crise était déjà là.
C'est la solidarité de tous les acteurs locaux, dans quelque domaine où ils
agissent, qui peut sortir la forêt de cette catastrophe face aux
atermoiements de l'Union Européenne ou des retards de traitement de l'Etat.
La parole et la décision doivent revenir aux locaux, à ceux qui sont
directement concernés et non à ceux qui "de là haut" pensent savoir ce qu'il
faut, sont champions du monde de l'effet d'annonce mais dont on attend très
et trop longtemps les concrétisations.
Bravo pour votre initiative, le combat continue
Pour votre information, voici le dernier communiqué de presse diffusé par
CPNT sur ce sujet (après de nombreux autres depuis janvier) qui était au
cœur de la campagne européenne du candidat CPNT Eddie PUYJALON pour le 7
juin dernier. Malheureusement, le contexte et la confiscation du débat l'ont
empêché d'être élu, ce qui prive la forêt du sud ouest d'un représentant qui
sait d'autant plus de quoi il parle puisque professionnellement il travaille
dans la filière bois!
Très cordialement,
Frédéric NIHOUS
Président de CPNT
http://www.cpnt.asso.fr/

SYLVICULTEURS ABANDONNES : A QUAND L’ECOLOGIE DU BON SENS ?
(Communiqué de presse CPNT du 17 JUIN 2009)

Où sont-ils les bobo écolos politiques ? Les « Saints » Nicolas Hulot, Yann
Arthus Bertrand, José Bové, Daniel Cohn-Bendit et consorts ?
L’environnement est cause nationale, et depuis peu européenne, avec le
résultat des dernières élections et pourtant, notre sylviculture reste le
parent pauvre de l’environnement et de la politique de son ministère de
tutelle comme de celle de l’écologie paillette !
Le Mouvement de la ruralité CPNT n’a eu de cesse d’interpeller le
Gouvernement et d’axer notamment sa campagne européenne du Sud-ouest sur
l’urgence de la reconstruction de la plus grande forêt d’Europe. Et
pourtant, rien de cette écologie du bon sens n’aura émergée dans les
décisions gouvernementales.
Comment ne pas être frustré lorsque l’on est sylviculteur et que l’on sert
au quotidien la cause du maintien de la biodiversité et de la lutte contre
le réchauffement climatique tout en mettant gracieusement à disposition un
massif forestier privé au service des promeneurs ?
Pourquoi ne pas reprendre les propositions de bons sens formulées par le
Mouvement de la ruralité CPNT, en mettant en place des contrats « équivalent
carbone » des entreprises et celui d’ « absorption carbone » de l’hectare de
forêt replanté avec les sylviculteurs ?
Les sylviculteurs sont abandonnés par la collectivité d’Etat et européenne
et pourtant dans un même temps des contrats faramineux sont octroyés à
certaines associations environnementales tels celui alloués en 2005 au WWF
par l’entreprise Lafarge à hauteur d’un million d’euros par an et reconduit
récemment ; sans oublier les importantes subventions publiques aux
associations écologistes.
Ce sont des sommes colossales dont nous sommes en droit de douter du bilan
environnemental. Oui, il y a quelque chose d’indécent dans cette politique
de l’écologie gadget et paillette.
CPNT en appelle au Gouvernement pour mettre en œuvre une forte et volontaire
politique « forêt » et qui serait un signe fort adressé à la filière bois.
Enfin, quelle serait belle une communication présentant un partenariat entre
les entreprises et les sylviculteurs dans un contrat gagnant/gagnant, taxes
carbones contre reconstruction de la forêt pour un bien commun :
l’environnement.

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